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LA LEGENDE DU MARTISOR - FÊTE DU PRINTEMPS

En raison des nombreux SPAM et autres virus intempestifs et encombrants (publicités malsaines et mensongères contraires au respect de l'enfance) qui se propagent sur internet à la vitesse grand "V", entraînant par là même des dégâts considérables pour l'ordinateur du professeur, je propose désormais de faire le lien entre le professeur de français et quiconque "souhaitent entrer en contact avec ce dernier". (Il suffit simplement de m'en faire la demande que je transfèrerai aussitôt au professeur de français)Merci de votre compréhension. Amicalement, Emilien Casali  
 
LA LÉGENDE DU MARTISOR 
 
Le “martisor”nous apporte le printemps  
 
L’HISTOIRE DU MARTISOR  
 
Le 1er Mars, les roumains fêtent la venue du printemps, en offrant aux chères personnes des “martisoare”. La fête du “martisor”date des romains et à l’origine des convictions et des pratiques agraires.  
 
Le “martisor”est fêté le premier jour de mars, considéré comme le premier mois du printemps.  
Pendant la Rome ancienne, le mois mars était dédié au dieu Marte, protecteur des champs, des troupeaux de moutons, du renouveau de la nature.  
Les textes anciens fêtaient le dieu Marsyas Silen, l’inventeur de la flûte du berger, le protecteur du pays maternel, de la végétation, du printemps, des fleurs et l’enrichissement de la nature.  
 
En Roumanie, la Fête du martisor et la journée du 1er mars sont liés à un personnage mythologique qui s’appelle “La None Dochia”.  
 
Dans le calendrier orthodoxe le 1er mars est la fête Evdochia, nommée aussi Dochia. Il semble que la fête de cette martyre soit apparue avant de la dispersion de la religion orthodoxe. Le mot”martisor”a une origine latine qui signifie dans le langage populaire : le mois mars.  
 
LE CORDONNET FORTUNEUX (PLEIN DE CHANCE)  
 
Avant de la conquête de la Dacie par l’empire romain, le cordonnet était formé d’une tresse de fil à coudre blanc et noir. La couleur noir symbolisait le cadeau offert par la None Dochia à sa bru; la laine noire représentait l’obscurité de l’hiver. La partie blanche signifiait la lumière du printemps. Le cordonnet noir a été remplacé par le rouge comme symbole de la victoire de la lumière sur l’obscurité par l’intermédiaire du fils de Dieu, Jésus Christos. En Roumanie, les archéologues ont découvert des “martisoare” datant de plus de 8000 ans. Ils étaient confectionnés par de petites pierres de rivière colorées en rouge et blanche, enfilées sur un fil à coudre et étaient portés au cou. Les couleurs du “martisor”signifient “le rouge” le soleil, le feu, le sang, la vie, le symbole de la féminité mais “le blanc” la mousse des nuages, le cristallin d’eaux et la sagesse de l’homme.  
Si quelqu’un porte un martisor, celui-ci lui apporte du bonheur et de la chance. En Transylvanie, le martisor se suspend aux portes, aux fenêtres, sur les animaux pour éloigner les mauvais esprits.  
 
En Bihor,les hommes collectent l’eau de la pluie du 1er mars jusqu’au 8 mars (les jours des nones) pour être beaux et sains.  
 
En Banat, les femmes se lavent avec de l’eau ou de la neige en prononçant des incantations d’amour.  
 
En Bulgarie, les « martisoarele » sont portés aussi par des animaux domestiques et décorent aussi les maisons.  
 
Les bulgares disent “martensa”et représentent une amulette protectrice contre les mauvais esprits et l’ancienne tradition dit si quelqu’un ne porte pas le martisor, la None Marta peut apporter de mauvais esprits dans sa maison. Les bulgares nettoient leurs maisons à la fin du février parce que “La None Marta “visite seulement les maisons propres et soignées.  
 
 
Roumanie : le Martisor et le Jour de la femme 
 
 
Au printemps, deux jours sont dédiés à la femme en Roumanie : le 1er et le 8 mars.  
 
Le "mãrtisor" est le cadeau spécifique du 1er mars, qui symbolise l’arrivée du printemps. Mais les hommes offrent aux femmes également d’autres petits cadeaux.  
 
Quelques personnalités de la scène roumaine ont exprimé pour le quotidien « Evenimentul zilei » leurs impressions sur le 1er mars et les cadeaux reçus ou offerts à cette occasion. Si pour Noël ou les anniversaires les vedettes féminines reçoivent des bijoux, des automobiles ou des vacances vers des destinations exotiques, le mãrtisor représente le retour à la tradition. Des symboles de bonheur, trèfle à quatre feuilles, ramoneur et autres objets artisanaux, tous assortis de fil tressé de couleurs caractéristiques, le rouge et le blanc.  
Nicoleta Matei (chanteuse) : « En général, c’est moi qui m’achète mes cadeaux. Il me donne de l’argent pour m’acherer ce qui me plaît. Mais j’offre toujours le mãrtisor. Ma petite fille offre le mãrtisor à ses professeures, à ses camarades, à ses amies. Ma petite fille et moi, nous aimons porter le martisor jusqu’à fin mars. »  
 
Ernest (Prima TV) : « Moi, je préfère les cadeaux originaux, que je fais moi-même. On peut offrir par exemple un cœur découpé ou une petite lettre d’amour. C’est un geste qui montre à la personne que l’on a fait quelque chose pour elle. C’est la valeur sentimentale qui compte et non pas la valeur matérielle. »  
 
Andreea Balan : « Je reçois des mãrtisors ordinaires, en général. J’ai également reçu de petits bijoux en or. Par exemple, ma mère m’a offert une petite croix en or, que j’ai attachée à mon bracelet. D’habitude j’offre des fleurs. J’en ai offert à ma mère. Je n’ai pas l’habitude d’offrir ou de recevoir des cadeaux coûteux. »  
Toni Grecu : « J’offre généralement des mãrtisors ordinaires. J’aime ceux qui sont simples et symboliques, avec le fils tressé de rouge et de blanc. »  
 
Cristina Rus (chanteuse) : « Moi, j’adore les muguets et les perce-neige. Un bouquet immense de muguets serait le cadeau idéal. J’ai pris l’habitude de recevoir des cadeaux dans ma famille. Nous étions trois filles à la maison, maman, ma sœur et moi, et mon père nous apportait toujours des fleurs pour le 1er mars. » Pour moi, les mãrtisors symbolisent le printemps, et c’est pourquoi j’aime les fleurs. Je n’offre généralement pas des mãrtisors. Mais je fais toujours un cadeau à ma mère. Je pense qu’il serait gentil que tous les hommes offrent des cadeaux à leur chérie pour le 1er mars.  
L’histoire  
 
Des fils rouges et blancs, en coton ou chanvre, tressé en forme de huit  
• Le 1er mars était le premier jour de printemps chez les romains. C’était le jour où ils fêtaient les "Matronalia", la fête de Mars, le dieu du printemps et de l’agriculture.  
 
• Les daces fêtaient aussi l’arrivée du printemps. Ils offraient d’une manière symbolique des monnaies enfilées. Elles symbolisaient la fertilité et, en fonction du matériau, argent, or ou bronze, elles montraient le statut social de celui qui faisait le cadeau.  
 
• Le nom populaire du mois de mars, « mãrtisor », provient du mot d’origine latine « martius ».  
• La première attestation écrite apparaît dans le « Condica limbii romane » (Registre de la langue roumaine) écrit par Iordache Golescu (1830).  
 
• Chez les Roumains, le 1er mars représente l’arrivé du printemps. A cette occasion, ils offrent des mãrtisors, le symbole du réveil de la nature. Les mãrtisors étaient confectionnés des fils de chanvre, puis de coton, dans des couleurs caractéristiques, le rouge et le blanc, tressé en forme de chiffre huit.  
 
• A la fin du XIXe siècle, c’étaient les parents qui offraient le mãrtisor à leurs enfants, filles et garçons, le matin du 1er mars, avant le lever du soleil.  
 
• Les filles lavaient leur visage avec de la neige du 1er mars, pour être belles et aimées tout au long de l’année.  
• Chaque année, le Musée du paysan roumain organise le Foire du mãrtisor. En 2005, plus de 1.700 exposants, artisans et étudiants en arts plastiques ou en architecture ont participé à l’événement. 
 
LE MARTISOR EN ROUMANIE - LA FÊTE DU PRINTEMPS – 
 
Traditionnellement, nous, français, célébrons l’arrivée du printemps le 21 mars, voire le 20 mars pour certaines années. Pour les roumains, c’est le 1er mars... Ils fêtent avec joie le premier jour du printemps qui vient chasser l’hiver. 
 
Qu’est ce que le "martisor" ?  
 
Un martisor (diminutif de "martie -mars") est une fine ganse formée de deux fils tressés, l’un blanc et l’autre rouge, auxquels on attache une petite figurine en bois ou en métal (un coeur, une lettre, une fleur, un ramonneur, un fer a cheval, ou un trèfle à quatre feuilles), qui joue le rôle de porte-bonheur.  
 
Pourquoi le rouge et le blanc ? ... Parce que le rouge symbolise l’hiver (peut-être à cause du rougeoiment permanent dans l’âtre) et le blanc est le symbole du renouveau, du printemps. 
On porte le "martisor" attaché au revers des vestons ou noués au poignet. On offre d’habitude des "martisor" aux femmes ( exceptions faites dans certaines régions), et des fleurs de printemps (des perce-neiges et des violettes) avec le voeux d’avoir un printemps beau et ensoleillé ! 
 
La tradition Le fil rouge-blanc, avec une amulette (un écu en or ou en argent, une coquille) était soit noué par les parents au poignet des petits, soit offert par les jeunes hommes aux jeunes filles (ou inversement en Moldavie), soit échangé entre filles, avec un souhait de bonne chance, de santé "comme l’argent propre, comme la pierre de la rivière, comme une moule dans l’eau". Les fils étaient le plus souvent rouge et blanc, mais pouvaient être aussi noir et blanc ou argent et doré. Avec le temps, le petit écu a été remplacé par divers objets en or ou en argent, par des amulettes avec les significations des plus diverses, sérieuses, sentimentales ou amusantes. 
 
 
Le Martisor (à prononcer martzisor), ou "le petit Mars" était offert à l’aube du 1er Mars et porté 9 à 12 jours, parfois jusqu’à ce que l’on voit le premier arbre en fleurs, ou la première rose. Il était alors suspendu à un arbuste fleuri, avec l’espoir que toute l’année serait fleurie. Parfois il continuait à être porté dans les cheveux. 
 
En Dobrogea, [sud-est de la Roumanie, entre le Danube et la Mer Noire] il était porté jusqu’à l’arrivée des cigognes et était alors jeté vers le ciel pour que la chance soit "grande et ailée". 
Jadis, les filles et les femmes le portaient jusqu’au premier Mai, fête de l’été. L’écu servait à acheter du vin rouge et le boire à l’ombre, dehors, avec celui qui l’avait offert. Il avait alors la vertu de protéger les filles des rayons brûlants du soleil d’été, tout comme, ailleurs, il protegeait les enfants du froid du printemps. Ailleurs, on achetait du fromage, le "cas " roumain, pour que le visage des enfants soit blanc comme le lait. 
 
Dans les villages de Transylvanie, le Martisor , rouge et blanc, en laine, était suspendu aux portes, aux fenêtres, aux cornes d’animaux, aux enclos des moutons, aux anses des seaux, pour éloigner les mauvais sorts, les esprits maléfiques, et pour invoquer la vie, sa force régénératrice, à travers le rouge, la couleur de la vie elle-même. 
 
Le premier jour de Mars était dans les villages des montagnes celui où les filles se lavaient avec l’eau des neiges fondues, pour être belles et blanches comme neige. 
 
Aujourd’huiDe nos jours, tout petit objet suspendu avec un fil rouge et blanc peut être un Martisor. Aux bien-aimées, on offrirait plutôt un bijou qu’une simple amulette. Toute une industrie s’est développée autour et les rues piétonnes, tout comme les trottoirs des villes se couvrent, fin févier, de stands et tables, où les vendeurs rivalisent de créativité. C’est aussi l’occasion pour les étudiants des beaux-arts de se faire un peu d’argent de poche et parfois on peut trouver de vrais trésors. 
 
 
Il s’ agit d’une tradition spécifique aux roumains qui est de toute évidence liée aux pratiques et croyances agricoles. Le premier Mars représentait le retour du printemps, qui correspondait au nouvel an, chez les Romains. Mars était le protecteur des champs et des troupeaux, un Dieu personnifiant la renaissance de la nature. Chez les Traces, dont les tribus Daces faisaient partie, les attributs de Mars étaient portés par le Dieu Marsyas Silen, considéré comme l’inventeur de la flûte droite et dont le culte était lié à la terre mère et à la végétation. Les fêtes du printemps, des fleurs et de la fécondité de la nature lui étaient consacrées. 
 
ArchéologieSur plusieurs sites de fouille archéologique en Roumanie, on a trouvé des "Martisors" vieux de plus de 8 000 ans, sous forme de petites pierres de rivière peintes en rouge et blanc, ils étaient enfilés et portés comme un collier. Le rouge, lié au feu, au sang et au soleil était attribué à la femme, à la vie. Le blanc, lié à la clarté des eaux, au blanc des nuages, était spécifique à la sagesse, celle des hommes - ;). Le fil entrelacé du Martisor symboliserait alors la cohésion inséparable de ces deux principes, comme ce mouvement permanent de la vie, ou comme un échange des forces vitales engendrant les éternels cycles de la nature. Ces correspondances des deux couleurs aux sexes ont survécu de nos jours dans les traditions de mariage (le sapin de mariage de certaines régions) et d’enterrement. 
 
Une autre légende, est liée à une éclipse du début du millenaire, du temps des ancêtres des roumains, les Dacs. Elle raconte qu’un vaillant garçon est allé retrouver le soleil capturé par un dragon. Après 3 saisons, il parvint à l’endroit où le dragon se trouvait et il le combattit. Son sang coula sur la neige fraîche et c’est depuis que le rouge et blanc s’entrelacent pour combattre les maux de l’hiver et annoncer le retour de la nature à la vie.  
 
 
LA LÉGENDE de Dochia...  
 
Quelques centaines d'années en arrière, une vieille femme du nom de Dochia avait une belle-fille qu'elle haïssait ! Un jour d'hiver glacial, Dochia lui donna un vêtement particulièrement sale, lui demandant d'aller le laver à la rivière jusqu'à qu'il devienne blanc comme neige... 
La jeune femme entreprit de le laver avec force courage mais, plus elle le lavait, plus il redevenait noir ! C'est à ce moment qu'apparu un homme nommé Martisor qui lui demanda pourquoi elle pleurait ? Elle l'informa de son infortune... 
C'est alors qu'il lui dit qu'il possédait un pouvoir magique. Il donna à la jeune femme une fleur rouge et blanche et lui dit de laver une dernière fois le tissu ... et de rentrer chez elle. Quand elle arriva, le linge était blanc comme la neige. La vieille Dochia n'en crut pas ses yeux. Elle n'imaginait pas que sa belle fille puisse réussir le pari... Soudain, elle vit la fleur dans les cheveux de sa bru. "D'où vient-elle ?" dit la vieille, "c'est encore l'hiver".  
La vieille crut que le printemps était venu sur la montagne et partit avec son troupeau sur les sommets. En route la pluie froide la prit et arrivée à la cime, Martisor lui apparut... "Comment te sens-tu ici en cette période si froide ?" lui dit-il. "toi qui a obligé ta bru à y venir pour laver le linge au torrent?".  
 
Il dit à Dochia qu'il était le responsable du temps ! Et il disparut... La Vieille Dochia resta seule dans la montagne, le gel vint et la marâtre fut changée en pierre... Tout cela fut le travail de Martisor... et alors vint le printemps ! 
Depuis le Martisor rouge et blanc symbolise la lutte entre le bien et le mal, entre l'hiver et le printemps. 
 
 
Légende de la fée Printemps 
Il y a fort longtemps, un premier mars, un beau perce-neige, blanc et gentil, sortit de dessous la neige dans la forêt. Le vent d'hiver le vit, se mit en colère et déclencha une tempête de neige sur la fleur. Le gentil perce-neige mordu par le froid cria. La bonne fée Zina Primavara entendit la fleur sangloter et lui demanda : "Pourquoi pleure-tu ?" - "Je suis couvert de neige et meurs de froid" répondit le perce-neige. La fée Primavara ôta la neige de sur la fleur. Tandis qu'elle faisait cela elle se blessa au doigt contre un petit caillou tranchant caché à coté du perce-neige. Son sang tomba sur la racine de la fleur, la réchauffant, et le perce-neige revint à la vie. Une autre goutte de sang tomba sur les pétales qui devinrent rouges. Aussitôt un autre perce-neige, blanc, poussa à coté de lui. "C'est ainsi que les deux inséparables clochettes, la rouge et la blanche, devinrent à la fois le symbole du printemps, de l'amour et de l'espoir appelé Martisor" 
 
 
LA LÉGENDE DU « MARTISOR » 
 
La légende dit qu’il y a très longtemps, il y 
avait une fée qui s’appelait Printemps. Comme 
son coeur regorgeait d’amour pour tous les 
êtres vivants, sa chaleur faisait pousser les 
fleurs, chanter les oiseaux et ravivait les 
espoirs des humains. 
Un jour, Printemps a été volée par le dragon 
Hiver dont la respiration glaciale a gelé tout 
l’Univers. Un jeune homme qui s’appelait 
Martisor est parti délivrer Printemps. La 
bataille a été longue et dure. 
Martisor a été blessé, mais son désir d’aider 
les gens lui a donné la force de tuer le 
dragon. Son sang rouge a coulé sur la neige 
blanche et a réchauffé la terre. À cet endroit, 
des fleurs moitié blanches et moitié rouges 
ont poussé. Depuis ce temps-là, au début de 
Mars, les gens s’offrent l’un l’autre des 
fleurs rouges et blanches et les portent près 
de leur coeur. 
C’est le Martisor, le symbole du Printemps, de 
la renaissance, de la jeunesse éternelle, de la 
pureté (le blanc) et de la chaleur humaine (le 
rouge). Si vous portez le Martisor jusqu’au 31 
mars, vous pouvez par la suite l’accrocher sur 
un arbre et faire un voeu. Il va sûrement se 
réaliser. 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 17.05.2008
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